La Carpe Commune



La carpe commune est très appréciée des pêcheurs en eau douce car elle constitue un défi intéressant en termes de combativité et en termes de taille.  Par exemple, il n’est pas rare d’attraper des carpes communes ayant une taille de plus 70 cm et un poids de plus de 30kg. Le record du monde de cette variété est actuellement de 45 kg avec une longueur de plus de 100 cm. Elle a été pêchée par un Anglais en 2013.

La carpe commune a un corps épais et élancé recouvert d’écailles régulières, à l’exception de la tête. Au niveau de la bouche, elle possède des barbillons qui sont des capteurs sensoriels et qui lui servent à se repérer dans l’eau et à déterminer ce qui se trouve au fond de l’eau. Elle possède également une grande nageoire dorsale.

Elle vit dans les eaux à courant lent de rivières et canaux ainsi que dans les eaux stagnantes, plutôt chaudes et peu profondes de mares, étangs et lacs.

La carpe commune est réputée affectionner les zones encombrées, les proximités de « fosses ». Les zones de confort, de tenus évoluent selon la saison, le contexte et la biocénose.

La carpe commune est un poisson rustique et omnivore qui se prête aisément à l'élevage.

Sources :
http://pecher-malin.com
https://fr.wikipedia.org

La Carpe Miroir



La carpe miroir a un corps plus rond que la carpe commune qui a un corps plus élancé. La jonction entre le haut de la tête et le corps est aussi plus anguleuse (elle a une sorte de bosse).
Contrairement à la carpe commune, la carpe miroir possède des écailles irrégulières miroitantes, d’où son nom. Ces écailles sont réparties de façon inégale sur certaines parties de son corps. On les trouve généralement au milieu du corps et au niveau de la nageoire dorsale.
Autre point distinctif, sa couleur de peau est également plus brune que la carpe commune.  Pour ce qui est de son poids et de sa taille, la carpe miroir peut atteindre une taille de plus 80 cm avec un poids de plus de 30kg.

Elle est fort appréciée pour sa combativité et sa puissance, qui lui vient de sa queue large et musclée. De plus, la carpe est un poisson intelligent qui apprend vite à se méfier des pièges trop grossiers. Comme toutes les espèces de carpe, la carpe miroir a un sens olfactif et visuel bien développé. Elle s'adapte facilement au milieu extérieur, et est très résistante, même dans des conditions difficiles (sécheresse, gel,...). La carpe est un poisson d'eaux calmes et peu profondes. Elle porte une préférence aux eaux chaudes, particulièrement en période de frai, où elle cherche des eaux dont la température varie entre 15C° et 20C°. Dans ces eaux peu profondes, elle est souvent présente dans les herbiers, ou les arbres immergés. La présence d'une carpe dans un cours d'eau est facilement reconnaissable : des bulles apparaissent à la surface indiquant qu'un poisson est en train de fouiller le fond.

Sources : http://pecher-malin.com
Sources : https://fr.wikipedia.org

Le Barbeau


Le genre barbus est le plus diversifié avec 7 espèces dont Barbus deserti et Barbusbiscarensis sont endémiques sahariennes.
Cependant, il est à signaler que la systématique des barbeaux nord africains nécessite d’abord une révision taxonomique plus poussée. Beaucoup de déterminations sont sans doute inexactes ou devront au moins être confirmées. En effet, la systématique des éléments de ce genre est assez complexe et que d’une part, plusieurs espèces pourraient être confondues avec leurs hybrides ou leurs variétés locales ; et d’autre part, les descriptions basées sur les caractères biométriques se traduisent en général par des conclusions disparates.
D’après la littérature, l’histoire taxinomique et nomenclaturelle des formes nord-africaines montre à quel point la systématique de l’ichtyofaune des eaux continentales est complexe et nous sommes sûrs que, comme c’est la règle chez les Cyprinidae, seule l’étude d’échantillons très nombreux et géographiquement bien répartis permettra de l’éclaircir.
En effet, il existe des divergences sur la notion d’espèces et de sous-espèces (Doadrio, 1994 ; Azeroual et al., 2000). Bouhaddad (1993) reconnait pour l’Algérie 5 espèces de barbeaux répartis en deux groupes :
 Le premier groupe est représenté par Barbus callensis et Barbus setivimensis qui se rencontrent dans les cours d’eau du Tell et des Hauts plateaux.
 Le second groupe composé de Barbus antinorii, Barbus biscarensis, Barbus figuigensis, se rencontrent dans les habitats aquatiques sahariens.
Almaça (1969), dans son étude critique des spécimens du Museum National d’Histoire
Naturelle de Paris, maintient, pour les barbeaux du Maroc, la classification de Pellegrin (1939)
Doadrio (1994) et Tsigenopoulos (1999) considèrent que Barbus lepineyi et B. issinensis sont des synonymes de B. pallaryi et B. massaensis.
Berrebi et Tsigenopoulos in Azeroual (2000) signalent que le Maroc est la région de l’Afrique du Nord la plus diversifiée avec 11 espèces. Cette diversité décroît d’Ouest en Est : l’Algérie compte 4 espèces et la Tunisie 2 espèces.

Alimentation : Le barbeau se nourrit essentiellement d’invertébrés, et de plus ou moins grosses autres proies (écrevisses, vers, larves, alevins, œufs, poissons,…).
Le barbeau entre en période de reproduction en algérien entre la fin du mois de mars et le début du mois d’août.

Sources :
Les poissons d’eau douce d’Algérie : inventaire et répartition
Dhya LOUNACI–DAOUDI
Faculté des Sciences Biologiques et Sciences Agronomiques - Université Mouloud Mammeri - Tizi-Ouzou – Algérie 

Le Carassin



Barrage Bouhemdene, tlemcen, Bechar, Bouhnifia, Msila, Ain Bessam, Mila ... 

Nom latin : Carassius carassius
Nom commun : Carassin
Famille : Cyprinidés
Particularité : Un corp arrondi, assez bossu, à grosses écailles très visibles. Pédoncule caudal épais. La tête conique massive, bouche petite à lèvres peu charnues, dépourvue de barbillons. Sa couleur est brune et le dos foncé et flancs à reflets dorés.
Taille : De 20 à 35 cm.

Le Rotengle


Barrage zayri, et barrage ain abbassa, barrage de ain zada,Bouhnifia (mascara), barrage de kharata, سد واد لكحل بعين بسام

Le rotengle est un poisson grégaire qui ressemble beaucoup au gardon, avec lequel il s'hybride couramment dans la nature. Généralement, le rotengle est plus fort et plus résistant.

Il est souvent brillant. Il a des nageoires anale, caudale et pelviennes colorées en rouge sang, surtout lors du frai. Ses yeux sont dorés ou orangés. Les nageoires pelviennes sont situées bien à l’avant de la bordure de la nageoire dorsale, tandis qu’elles se trouvent plus ou moins au même niveau chez le gardon.

Le rotengle est omnivore et, suivant les circonstances, son alimentation est à prédominance carnée (larves d’insectes, zooplancton ...) ou végétale : C’est sans doute le plus végétarien de notre faune piscicole.

Le rotengle est mature vers 2-
3 ans. La reproduction a lieu en bandes peu nombreuses. Les 80 000 à 200 000 œufs par femelle sont habituellement émis en deux fois, tombant sur la végétation mais aussi sur d’autres supports peu profonds.

Le Gardon



Le Gardon (Rutilus rutilus) est un poisson d'eau douce très commun, souvent de petite taille entre 10 et 30 cm1. Il vit en Europe et en Asie occidentale et en Afrique du nord. 

Ce poisson grégaire n'effectue que de courts déplacements sur son territoire et on ne le considère donc pas comme migrateur. En saison froide, il migre vers les eaux profondes où il vit au sein de bancs qui peuvent être denses et atteindre des centaines d'individus.

Le gardon adulte est réputé préférer les eaux riches en végétaux dont certains sont consommés par les jeunes ou les adultes et où les alevins se cachent facilement. Il peut s'adapter à des environnements où les invertébrés sont rares en ralentissant sa croissance.

Dans les milieux pollués ou eutrophes, il n'atteint toutefois pas ou rarement sa taille maximale d'adulte. Il tolère une charge importante en polluants organiques. C'est l'une des dernières espèces à disparaître dans les eaux polluées, mais il est également souvent le plus présent (en nombre et parfois en biomasse) des cyprinidés dans les eaux oligotrophes (naturellement pauvres en nutriments). Il tolère aussi dans une certaine mesure l'eau saumâtre et peut fréquenter les estuaires. Il tolère les eaux tièdes mais meurt à partir de 31 °C (88 °F).

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gardon_(poisson)




La Carpe Amour




Son corps est allongée avec des écailles moyennes à grande, le bord antérieur est marqué par des mélanophores nombreux. La bouche est en position terminale. La ligne latérale est compléte et les nageoires annales et dorsales sont courtes, la nageoire caudale est très chancrée. Le dos est fonce et les flanc sont plus claires. La carpe amour est originaire d'Asie, bassin des fleuves Amor et Yang tse Kiang. Introduite dans plus de 50 pays, sa reproduction naturelle est très rare. Cette espèce est souvent introduite pour lutter contre la végétation aquatique immergée, en association avec d'autres espèces de carpes asiatiques.

Sources : Pêche en eau douce avec Riahi Hamdi - Tunisie

La Brème



Bechar, Mila (bou haroun), el bayadh (berzina), Guelma (barrage bouhamdene), Barrage boukourdan / sidi amar, barrage tilesdit/bouira, Sidi bel abbes, ZERDAZA (SKIKDA)

La brème commune (Abramis brama) est un drôle de poisson bossu et aplati, comprimé latéralement. À l'âge adulte, elle affiche une taille moyenne de 30 à 50 cm pour un poids de 2 à 3 kg. Exceptionnellement, quelques spécimens peuvent atteindre les 80 cm et peser près de 6 kg.
Sa robe fonce avec l'âge. En effet, le blanc argenté de sa jeunesse disparaît pour devenir au terme de sa vie (vers 15 à 20 ans) marron vert. Comme la carpe, sa bouche est protactile pour mieux fouiller la vase et creuser le fond afin d'y trouver sa nourriture : zoobenthos, gammares, dreissènes, débris végétaux...
La brème commune se déplace en banc et fréquente les eaux lentes et tempérées des réservoirs, l'aval des grandes rivières et s'accommode volontiers des milieux saumâtres.
La brème commune s'hybride volontiers avec le gardon, la brème bordelière et le rotengle. Mais nul « brèdon » ou autre « brètengle » à l'horizon, les progénitures étant le plus souvent stériles.
De l'avis des amateurs, la brème commune est l'espèce de poisson blanc à la chair la plus fine. Elle mériterait grande renommée culinaire. Hélas pour elle, ses arêtes altèrent quelque peu ce potentiel gastronomique ! Mêmes ses prédateurs, dans le milieu naturel, ont renoncé à grignoter d'autres morceaux que les deux filets du dos se trouvant entre la tête et la nageoire dorsale.

Le Goujon Asiatique



Béjaia (akbou, sidi aich, el kseur, oued ghir, ...), Constantine, Biskra,...
Nom scientifique : Pseudorasbora Parva
Nom français : Goujon de Chine ou Rasbora ou faux gardon
Famille : Cyprinidés (la même famille que le poisson rouge)
Origine : Japon, Corée, Taiwan
Descripteur : (Temminck & Schlegel) 1846
Taille : de 5 cm à 11 cm maximum
Espérance de vie : 5 ans maximum
Comportement : poisson très vif, vit en banc dans les étangs et rivière à faible courant vit dans l’eau de 5 à 22°, en hiver il s’enfonce dans la vase.
Nourriture : petits crustacés de larves et d’insectes et du frai des autres poissons.
Reproduction : ce poisson peut se reproduire très vite en absence de prédateurs.

Sources :
http://www.iucnredlist.org
http://sfi.mnhn.fr
http://www.passionbassin.com

Le Goujon Commun



Le goujon appelé également  goujon commun est une espèce de petits poissons qui vit dans les eaux douces d'Europe. Il a été très recement découvert dans la région de Batna en Algérie. C'est un poisson très sensible à la pollution de l'eau, ce qui le fait considérer comme un des bio-indicateurs de la qualité de l'eau.


Le goujon commun vit dans les eaux claires et rapides et les fonds sableux ou limoneux, et dans les lacs non-pollués. Il apprécie aussi les endroits riches en matières organiques et les rives peu profondes.

C'est un poisson fouilleur qui explore le fond grâce à deux barbillons (filaments tactiles) placés de chaque côté de la bouche.

C'est une espèce relativement opportuniste, qui se nourrit de petits mollusques, de larves d'insectes, vers, zooplanctons, crustacés (gammares, aselles) ainsi que de débris végétaux.

Il mord au ver et autres petits invertébrés ainsi qu'à la plupart des appâts conventionnels comme le maïs, la fécule de blé, la mie de pain…

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Goujon_(poisson) 



La Carpe à Grosse Tête ou à Grande Bouche



La carpe à grosse tête est une espèce originaire de Chine. Elle a été introduite dans plusieurs pays à des fins aquacoles. Elle habite dans la couche supérieure de la colonne d'eau et préféré une eau à grande productivité avec une abondance de nourriture naturelle. La carpe à grosse tête se distingue par un corps latéralement comprimé et un abdomen avant la nageoire ventrale, une bouche terminale et inclinée vers le haut, et des petite écailles. Sa couleur est noire dans la partie dorsale, et latérale supérieure. L'abdomen est blanc argenté, avec des taches noires irrégulières sur le coté latéral du corps. En conditions naturelles, la carpe à grosse tête est un mangeur de zooplancton. en culture, cette espèce accepte en plus de la nourriture naturelle, l'aliment artificiel, tels que les produits provenant de la transformation des graines et les détritus organiques.
Sources : Pêche en eau douce avec Riahi Hamdi

La Carpe Argentée



La carpe argentée est un poisson d’eau douce originaire des cours d’eau tièdes et profonds des lacs de Chine et du bassin de l’amour. La carpe argentée se distingue par : un corps haut et comprimé latéralement ; une bouche supère et dépourvue de barbillon supère ; un oeil situé au dessus de la ligne médiane du corps ; une tête large ; et des petites écailles. La couleur du dos es sombre, les flancs et le ventre sont gris chez les adultes et argentés chez les jeunes. La carpe argentée est phytoplanctonophage, les branchiospines constituent le principal moyen de filtration. Les larves se nourrissent de zooplanctons. Cette espèce peut consommer deux ou trois fois son poids de phytoplancton chaque jour. Son activité nutritive cesse en dessous de 15ºC.

Le Black Bass



Ce poisson très méfiant et combatif est vraiment très intéressant à pêcher.  Sa silhouette peut rappeler celle d’une perche. Dans son milieu d’origine, le black-bass peut atteindre 10 kg.

Le black-bass recherche surtout une eau pas trop froide (au moins 18°C au printemps). Il a tendance à chasser des poissons jusqu’à la surface ou encore à s’attaquer aux grenouilles se prélassant sur les nénuphars. Sur le fond, Il est plutôt friand d’écrevisses mais apprécie également les vers de terre, les têtards ou encore les larves.

Période de reproduction en Algérie : Avril - Mai: le mâle construit un nid sur fond de gravier ou de sable. Ensuite, la femelle vient y déposer ses œufs et reste pour les protéger. Une fois que les petits sont venus au monde, elle continue de les protéger contre d’éventuels prédateurs.

Sources :
http://rapala.fr/
cnrdpa algérie

La Perche Commune




La perche se repère à sa couleur olive et à ses flancs aux stries verticales noires (5 à 9 bandes = zébrures). Deux nageoires dorsales épineuses sans intervalle de couleurs sombres, l'antérieure haute est très piquante (gare aux doigts !). Les autres nageoires (anale et caudale) sont de couleur rouge. Le corps trapu est couvert de petites écailles rugueuses. Dos gris verdâtre, ventre gris blanchâtre. Les opercules sont épineuses. 

Le mâle se reconnaît par ses couleurs plus vives.

Dimensions

Généralement de 20 à 30 cm pour 0,5 à 1,5 kg. Exceptionnellement 50 à  60 cm pour un poids de 3 à 4 kg. 

Habitat

Eaux stagnantes ou peu courantes, fleuves lents. Se regroupe en bande dans les arbres morts immergés, le long des constructions (pontons, piles de pont), entre les bateaux.

La perche est un poisson vorace qui se nourrit de larves, de vers, d'alevins (gardon, chevaine, ablette, goujon, ...), d'insectes et de crustacés, elle se nourrit toute l'année. Les perches chassent à plusieurs pour coincer les alevins près de la rive.

La perche pond à partir de sa deuxième année lorsque la température de l'eau atteint 14°C. Chaque femelle pond environ 100.000 oeufs par kilo de son poids, de 2 à 2,5mm de diamètre. Les oeufs sont agglomérés en longs cordons accrochés aux végétaux (plantes aquatiques ou branches submergées). L'incubation dure 15 à 20 jours.

La Perche Soleil



La Crapet-soleil ou Perche soleil (Lepomis gibbosus) est une espèce de poisson nord-américain de la famille des Centrarchidae.C'est un poisson migrateur potamodrome, c'est-à-dire qu'il migre, mais uniquement en eau douce. Le frai débute à la fin du printemps et peut avoir lieu jusqu'au début d'août. Le nid est construit par le mâle en eau peu profonde (15 à 30 cm) dans un endroit protégé par de la végétation. La femelle pond entre 1 500 et 3 000 œufs. Le mâle protège les œufs et les alevins. Ils éclosent 3 jours après la ponte. Un mâle peut se reproduire plusieurs fois dans le même nid dans une même saison avec une ou plusieurs femelles, successivement ou en même temps.Elle a été largement introduite ailleurs y compris en Amérique, où son impact écologique est généralement néfaste. Vorace, elle peut appauvrir considérablement le milieu où elle a été introduite..Il se pêche accidentellement en recherchant d'autres espèces. Il est très vorace et avale profondément l'hameçon.

Sources : https://fr.wikipedia.org

La Grémille ou Perche Goujonnière



La grémille est un poisson possédant les caractéristiques générales des perciformes. Hormis sa taille, elle à la perche commune. Son corps est allongé, légèrement bossu et plus comprimé dans la partie postérieure que dans la partie antérieure. Le corps est recouvert de petites écailles cténoïdes.

Sa tête est forte avec un museau arrondi et un gros œil. Le sous-opercule et l'opercule sont très ornementés, ce dernier portant plusieurs épines. La tête n'est pas recouverte d'écailles

La grémille possède une nageoire dorsale constituée de deux parties : une première nageoire présentant des rayons mous (postérieure) et une autre possédant des rayons épineux (antérieure) mais il n'existe pas de séparation entre elles.

Sa taille normale est de 5-10 cm mais elle peut atteindre un maximum de 25 cm.

La grémille se nourrit d'invertébrés (larves d’insectes, zooplancton, chironomidés, amphipodes, oligochètes), de petits crustacés, de mollusques, d'annélidés, de débris végétaux, d'œufs et d'alevins de poissons.

Sources :
http://www.maisondelapeche.be
http://www.ecoledepeche.be

Le Sandre



Le sandre appartient à la famille des percidés. Son corps allongé lui permet une nage rapide. Ses yeux, riches en pigments rétiniens, lui permettent de bien voir par faible luminosité. Sa grande bouche possède des dents redoutables ce qui lui permet de capturer avec efficacité les petits poissons dont il se nourrit. Souvent de nuit ou au crépuscule, Il les chasse en bande et les attaque par l'arrière.
Capable de parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver une frayère qui lui convienne, le Sandre reste fidèle au site de ponte d'une année sur l'autre. Le nid rudimentaire mesure 50 cm de diamètre et se situe généralement sur des fonds de 2 mètres environ.

Période de reproduction en Algérie : fin février - début avril

Sources : http://www.gaule-moirantine.fr

L'ASPE



C'est un poisson robuste de couleur grisâtre, qui a une certaine ressemblance avec le chevesne par son allure générale assez élancée, mais ses nageoires mieux découpées et pointues rappellent plutôt celles de la brème commune en un peu moins longues (elles peuvent être entièrement grises ou partiellement colorées de rougeâtre). Il a une tête un peu pointue et surtout une gueule assez grande et puissante dirigée légèrement vers le haut, indice d'un régime carnassier vers la surface. 
C'est un carnassier chassant essentiellement des poissons blancs de petite taille (moins de 10 cm en majorité), comme les jeunes gardons et vandoises, les éperlans, mais surtout les ablettes dont il est un prédateur spécialiste. Sa bouche étant quasiment dépourvue de dent il gobe ses proies en entier puis les broie avec ses dents pharyngiennes. Il chasse surtout à la surface des eaux par des poursuites énergiques, ce qui rend la présence de ce poisson bien perceptible. Ce régime piscivore constitue une originalité dans la famille des cyprinidés. Les très jeunes aspes se mélangent aux bancs d'ablettes, auxquelles ils ressemblent fortement, et il subissent parfois la prédation des adultes.

Le Silure de l'Oued Imhirou



Clarias gariepinus
Burchell 1822
(Travel in the interior of North Africa : 425, fig. 17)
Classification :

Classe: Pisces
Ordre: Siluriformes
Famille: Clariidae
Genre :: Clarias
Espèce: gariepinus

Synonymes :

Silurus anguillaris (non Linnaeus), Russell 1794
Macropteronotus charmuth, Lacepède 1803
Clarias lazera, Valenciennes, in Cuvier et Valenciennes 1840
Clarias syriacus, Valenciennes, in Cuvier et Valenciennes 1840
Clarias capensis, Valenciennes, in Cuvier et Valenciennes 1840
Clarias xenodon, Günther 1864.

Noms vernaculaires :

Français :Silure de l'Oued Imhirou, Harmouth lazera
Anglais : Nile catfisch
Arabe : Balbout (Tchad), قرموط‭ ‭ ‬ئ QARMOUT
Tamachecq :stf (Assetaf).

Description

Cette espèce se caractérise par un corps 5 à 9 fois plus long que haut, de grands barbillons et une absence d'écailles. Il atteint 120 cm LT et pèse alors plus de 7 Kgs. La peau est recouverte de mucus. 4 paires de barbillons entourent la bouche transversale. Le plus long peut mesurer 3 fois la longueur de la tête. La dorsale et l'anale ne comportent que des rayons mous. Mâles avec une longue papille annale conique. Morphologiquement proche de Cl. anguillaris, Cl. lazera s'en distingue par un nombre relativement élevé de branchiospinnes sur le 1er arc branchial : 35 à 135. Ce nombre proportionnel à la longueur du poisson, est selon Thomas : N : 1,35 LS + 26,15.
Formule méristique : D 62-80 ; A 50-65 ; PI 8-10 ; V I-5
La face dorsale est de couleur sombre : brun, vert olive ou presque noir avec des marbrures plus ou moins nombreuses. La face ventrale est blanche ou crème. Les nageoires sont brunes et la caudale est parfois bordée de blanc. 

Biologie

Ce silure se rencontre dans des eaux généralement calmes, de composition chimique variée (alcalines, magnésiennes et douces). Son organe suprabranchial lui permet de vivre dans des eaux polluées pauvres en oxygène. Cet organe rend possible aussi les déplacements terrestres de ce silure lorsqu'il change de point d'eau et lui permet de survivre pendant plusieurs semaines, dans la boue humide, lorsque la collection d'eau où il vit s'est asséchée. Le régime alimentaire de l'adulte est essentiellement ichtyophage et les Tilapia constituent la plupart du temps la majeure partie de sa ration (il est intéressant de noter la coïncidence de présence de ce silure et de cichlidés dans certains points d'eau sahariens). Les jeunes sont planctonophage. Cette espèce est mature sexuellement à 270 mm LT.
Les femelles pondent de 12.000 à 328.000 oeufs suivant leur taille. Leur croissance est assez rapide. Les Cl. gariepinus font l'objet d'étude en pisciculture en Egypte et Moyen-Orient. Leur taille en élevage ne dépasse pas 720 mm ! C'est donc une espèce intéressante pour l'économie humaine.

Répartition

Cl. gariepinus est une espèce paléotropicale, connue du bassin du lac Tchad et du Nil, et qui s'étend jusqu'à la Syrie. Au Sahara, il subsiste en tant que relicte dans certains points d'eau, jalonnant le cours d'oueds fossiles, ce qui explique sa distribution.
Algérie : Zibans (Tolga) ; Oued Righ (Merdjadja, Temacine, Sidi Bou Hania) ; Ajjer (Iherir, Tadjeradjeri, oued Tikhammalt, oued Tarat, oued Iseien). 
Libye : Cyrénaïque (Lac d'El Hombra, Coefia) ; Fezzan (près de Ghat).
Egypte : Nil.
Tchad : Tibesti (Tottous).
Soudan : Nil.

Sources  : http://www.cons-dev.org/

L'Ablette



Barrage de Hammam Debagh et Bouhemdene à Guelma, ouizert à mascara, Barrage Keddara (boumerdes)

c’est un petit poisson au corps fusiforme, mince, élancé et comprimé latéralement recouvert de petites écailles peu adhérentes. La tête est petite, l'œil assez gros. La bouche est grande, oblique et dirigée vers le haut avec une mâchoire inférieure dépassant légèrement de la mâchoire supérieure. Les dents pharyngiennes sont crochues et sur 2 rangs (2+5).

Nageoires : La nageoire dorsale est située en arrière des nageoires ventrales (pelviennes). La nageoire anale est très allongée et commence sous la nageoire dorsale. La nageoire caudale est allongée, très échancrée et présente des écailles argentées.

Taille : elle mesure au maximum 25 cm, avec une moyenne de 10 à 15 cm (mâle : 15 cm, femelle : 10 cm). Elle dépasse rarement 60 g (record de pêche 265 g).

Coloration : le dimorphisme sexuel est peu prononcé sauf en période de frai. Le dos est vert bleuté avec une coloration plus nette au-dessus de la tête, les flancs sont argentés et le ventre plus blanc. Les nageoires sont transparentes à gris pâle, avec des reflets argentés.

Omnivore, elle se nourrit de petits mollusques, larves d’insectes, vers, petits crustacés et débris de végétaux.

La maturité sexuelle est atteinte après 1-2 ans pour les mâles et 2-3 ans pour les femelles.

L'ablette présente une espérance de vie pouvant atteindre jusqu'à 6-7 ans.
Très grégaire, elle vit en groupe dense pouvant former des bancs importants.
Elle tolère des températures élevées.

L'Ablette d'Orient



Pseudophoxinus callensis
(Guichenot 1850)
(Expl. Scient. Algérie)

Classification :
Classe: Pisces
Ordre: Cypriniformes
Famille: Cyprinidae
Genre :: Pseudophoxinus
Espèce: callensis

Synonymes :
Leuciscus callensis, Guichenot 1850 ;
Phoxinellus chaignoni, Vaillant 1904 ;
Leuciscus chaignoni, Boulenger 1911.

Noms vernaculaires :

Français :Able de Chaignon, Ablette d'Orient
Anglais :
Arabe : زينأبة ZINABA

Biologie
P. callensis vit dans des collections d'eau douce à courant calme dont la température varie de 12 à 24° C. Les exemplaires sahariens sont plus grands que ceux du Tell : ils atteignent 80 mm LT.

Répartition
P. callensis est une espèce endémique du Nord-Est du Maghreb (Algérie - Tunisie). Dans la zone saharienne :
Algérie : mare de Doucen (Zibans).

Sources : http://www.cons-dev.org

Le Cyprinodon Rubané



Aphanius fasciatus
(Valenciennes 1821)
(in Humbolt et Bonpland : Recueil d'observations de zoologie et d'anatomie comparée, 2 (11-12) : 160, pl. 51, fig. 4.)
Classification :

Classe: Pisces
Ordre: Cyprinodontiformes
Famille: Cyprinodontidae
Genre :: Aphanius
Espèce: fasciatus

Synonymes :

Lebias fasciatus Valenciennes 1821
Poecilia calaritana Cuvier 1829 
Cyprinodon fasciatus Valenciennes 1840
Cyprinodon calaritanus Valenciennes 1840
Cyprinodon moseas Valenciennes 1840
Cyprinodon hammonis Valenciennes 1840
Cyprinodon cyanogaster Guichenot 1859
Cyprinodon doliatus Guichenot 1859
Aphanius desoi Gianferrari 1932.

Noms vernaculaires :

Français :Cyprinodon rubané
Anglais : 
Arabe : El Halbouz, El Houriour, Bajna, بطزيخ BATZIKH.

Description

Petit poisson fuselé, au corps trois à quatre fois plus long que haut, à bouche terminale protractile. LT : 60 mm max. 
Formule méristique : D 10-13 ; A 9-13 ; P 14-15 ; V 6-7 ; LL 25-30.
La coloration de la face dorsale varie de brun, vert olive à jaune foncé. Le ventre est plus clair. Une zone bleutée plus soutenue dessine une ligne latérale plus sombre du museau à la queue. Les flancs portent 10 à 12 bandes verticales noires, à reflets bleus, plus marquées sur les mâles. La forme des nageoires est la même dans les deux sexes. La dorsale et l'anale sont convexes, la caudale est droite ou légèrement convexe. Ces nageoires de couleur jaune clair présentent 2 à 3 bandes sombres concentriques. Les femelles sont plus claires que les mâles, leurs tâches sont moins contrastées.

Biologie

Aphanius fasciatus est une espèce répandue dans les eaux alcalines ou saumâtres plus ou moins courantes : sources, oueds, séguias, mares. Elle fréquente aussi les sources thermales et les sources sulfureuses. C'est une espèce essentiellement carnivore qui constitue pour les larves de moustiques un redoutable prédateur. Dans ce domaine, il pourrait entrer en compétition avec les gambusies. L'espèce est ovipare : les oeufs éclosent en 10-14 jours et peuvent se développer, en l'absence d'eau , dans le sable ou la boue humide, ce qui constitue une adaptation intéressante pour la survie dans les zones arides.

Répartition

D'après Axelrod, on rencontre cette espèce dans tous les cours d'eau du Bassin Méditerranéen. Dans la zone saharienne, elle est limitée au Sud de l'Atlas et à la région côtière méditerranéenne.
Maroc : sud de l'Atlas.
Algérie : Zibans, Oued Rhir, Ajjer (extrêmement douteux), Oued still le Lac Bleu et la Lagune Mellah
Tunisie : Tozeur, Hammam Zridi.
Libye : Bengazhi, Lac de Malfa, Sebha, Coefia, Barca, Giarabub, Tripolitaine septentrionale ; sources sulfureuses d'Agheila (Cyrénaïque).

L’Aphanius fasciatus devrait bénéficier d’un plan de protection au vu du nombre de populations reliques en Algérie afin d’éviter sa disparition complète de son milieu naturel comme ça été le cas de l’Aphanius apodus dans le Constantinois algérien (Nord-Est, Algérie).

Sources :
http://www.cons-dev.org/ 
http://www.readcube.com
http://www.iucnredlist.org

Ecologie et polymorphisme de l’Aphanius fasciatus Valenciennes 1821 (Cyprinodontidae), dans le Lac Bleu, Parc National d’El-Kala (Nord-Est Algérie)